Christophe Bouchet, la politique à l’ancienne

A trois semaines des élections municipales à Tours, les candidats confrontent leurs programmes à coups de slogans, de tweets et de tracts sur les marchés. Ils s'agitent sur les réseaux sociaux et comptent leurs troupes sur Facebook, commentant jusqu'à plus soif le sondage proposé par la Nouvelle République vendredi dernier. Mais dans la frénésie de la campagne, difficile de s'arrêter un instant pour analyser et mettre en perspective les discours et trajectoires des candidats et pour essayer d'évaluer la fiabilité de leurs promesses et les enjeux qui se cachent derrière leur potentielle élection. Cette semaine, je me suis intéressée au maire sortant, M. Christophe Bouchet, personnage qui gagne indubitablement à être connu. En effet, derrière son image de discret notable de province sans une énorme envergure politique se cache un fin manœuvrier qui sait mener sa petite barque avec un sens très nuancé du scrupule. Un gars de l'ancien monde, à n'en point douter.

Faut-il élire un technocrate à la tête de la Mairie de Tours ? Le cas Benoist Pierre

A un mois des élections municipales, les candidats confrontent leurs programmes à coups de slogans, de tweets et de tracts sur les marchés. Ils s'agitent sur les réseaux sociaux et comptent leurs troupes sur Facebook. Mais dans la frénésie de la campagne, difficile de se poser un instant pour analyser et mettre en perspective les discours et trajectoires des candidats et pour essayer d'évaluer la fiabilité de leurs promesses et les enjeux qui se cachent derrière leur potentielle élection. Le cas de M. Benoist Pierre (LREM) a particulièrement attiré mon attention car il incarne, à l'échelle municipale, cette nouvelle classe de politiciens non plus simples notables de province mais désormais brillants technocrates qui se posent en experts de la chose publique. Sur le papier, il semble excellent, jeune, dynamique, bien habillé et donc sérieux, plein de succès et avec un CV LinkedIn long comme le bras. Pour autant, au delà du coup de foudre électoral, qu'attendre raisonnablement d'un vote pour lui et pour son programme ?

Culture et mélange des genres à Chinon

Le but de cette série de rééditions est de mettre en perspective les thématiques évoquées par les articles grâce au recul offert par le temps. Et ceci n'est pas innocent car, en ces moment de campagnes pour les élections municipales, il nous faut évaluer sereinement l'action publique pour faire le meilleur choix... Deux ans après les élections municipales et le changement de majorité à Chinon, certains faits en disent long sur la manière d’envisager l’action politique dans le domaine de la Culture : favoritisme, confusion d’intérêts publics et privés, misogynie, discours convenus sur les fonctionnaires, luttes d’influence, cumul des mandats, une presse aux ordres et une action au conformisme mou quoi que rassurant.

Petite chronique désenchantée de l’enseignement prioritaire #2

En ces temps de contestation de plus en plus sévère des choix opérés par J.M. Blanquer à la tête de l’Education Nationale, il n’est pas inutile de mettre les choses en perspective pour comprendre le virage amorcé depuis quelques années dans le ministère au plus gros budget de l’Etat français. Il s’agira aussi de bien avoir à l’esprit lors des échéances électorales qui arrivent ces prochains mois ce que voter pour LREM veut dire…