Largement élue à la tête de Château-Renault en Indre-et-Loire en juin dernier, Mme Brigitte Dupuis a de suite marqué de son empreinte la politique municipale, à tel point que l’opposition et les syndicats d’agents sont désormais entrés en conflit ouvert avec la maire. Et tout ceci, dans le contexte agité des élections départementales de juin prochain, avec M. Jean-Gérard Paumier – président sortant du CD37 et candidat à sa propre succession – qui surveille de près ce canton clef pour la droite, multipliant les promesses de campagne lors de ses visites de plus en plus fréquentes sur place.
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La ville de Château-Renault, située à une trentaine de kilomètres de Tours, ancienne cité du cuir et comptant encore quelques belles industries est assez caractéristiques de ces petites villes en perte de vitesse depuis 40 ans. Activités, population et services publics sont polarisés par la métropole toute proche, engagée dans une course au développement peu soucieuse d’équilibres avec son environnement immédiat. Résultat ? « La commune est une des plus pauvres d’Indre-et-Loire et on a souvent une image de cassoces, sans parler du centre-ville moribond, malgré les investissements pour valoriser le patrimoine historique et industriel » confie un habitant. Et de poursuivre : « ici, on attend beaucoup des politiques, censés sauver ce qu’il reste d’activité, et en même temps, on voit se développer un désenchantement sur fond de sentiment de déclassement qui fait le lit du Rassemblement National, dont les scores sont très hauts dans le coin ». « Ah non mais on en a marre de cette image, Château-Renault c’est aussi la ville du bien vivre, et le niveau d’équipements sportifs, culturels, médico-sociaux,scolaires, de vacances,transports… c’est quand même superbe » tempère un élu. Toujours est-il que l’an passé, avec le départ à la retraite de M. Michel Cosnier, apparenté PCF et maire de la commune pendant presque 20 ans, la vie politique locale a perdu de sa tranquillité. « Les dernières municipales, ça a été tendu et même parfois violent sur les réseaux sociaux » témoigne un militant de gauche. Et en effet, l’élection a suscité de nombreux appétits, à droite notamment.
Figure de l’opposition à Michel Cosnier, Mme Christiane Chomienne, avait annoncé qu’elle ne se présenterait pas en 2020, ouvrant dès lors une course à sa succession. Un temps pressenti pour prendre la suite, M. Lucas Leroy est vite confronté à l’ambition de Brigitte Dupuis, première adjointe Les Républicains dans la commune voisine de Rouziers-de-Touraine depuis une douzaine d’années, visiblement lassée de ne pas occuper de plus hautes fonctions. Mme Dupuis décide rapidement de se lancer à Château-Renault : la première étape est de s’ancrer un peu dans la commune : qu’à cela ne tienne, elle achète fin 2019 une maison avec son mari, qui travaille du reste dans l’immobilier. Peu dupes, nombre de ses opposants – et aussi ses petits camarades – la surnomment « la parachutée » mais, habile à la manœuvre, elle constitue une liste hétéroclite avec des membres des Républicains très droitiers et quelques personnalités locales non encartées. Brigitte Dupuis connaît aussi la musique de la politique dans ces territoires ruraux et isolés : pour sa campagne, elle sait mobiliser des soutiens constitués à travers ses nombreux mandats qu’elle cumule : vice-présidente de la Communauté de Communes Gâtine et Choisilles-Pays de Racan – qui compte Rouziers-de-Touraine -, conseillère départementale du canton de Château-Renault, redécoupé en 2015 pour contrebalancer le poids du PCF avec l’adjonction de nombreuses petits communes conservatrices, déléguée au Conseil départemental chargée de la défense du droit des femmes et de l’égalité, vice-présidente du Service Départemental d’Incendie et Secours et du Service d’assistance technique aux exploitants de station d’épuration… Et Mme Dupuis obtient donc assez naturellement l’investiture des Républicains, coupant l’herbe sous le pied de Lucas Leroy.
Toujours est-il que malgré une gauche unie derrière M. Nordine Boumaraf et une liste dissidente de droite avec des sympathisants RN conduite par Lucas Leroy, Mme Dupuis remporte largement l’élection le 28 juin 2020, avec presque 57% des voix, 20 points devant la gauche, dans un contexte de forte abstention.

Très vite, Brigitte Dupuis imprime son style à la mairie. Avec un sens des priorités très personnel, elle augmente de 15% les indemnités des adjoints et…la sienne, totalisant selon sa déclaration publique à la Haute Autorité à la Transparence de la Vie Publique (HATVP) plus de 85 000 euros bruts d’indemnités, toutes fonctions confondues, en comptant sa présidence de la communauté de communes du Castelrenaudais obtenue dans la foulée des municipales. Du reste, elle a omis de transmettre ces informations au conseil municipal lors de la présentation du budget, comme la loi lui demande.
Également experte dans l’art de bien s’entourer, Mme Dupuis nomme M. Philippe Péano adjoint à la sécurité. Ce militant LR brille sur Facebook en partageant des articles de la presse d’extrême-droite comme Boulevard Voltaire, des tirades sur les combines supposées des Francs-Maçons et des socialistes, du Eric Zemmour et pas mal de sorties racistes sur les algériens, les femmes voilées et les migrants tout en pestant sur « cette nouvelle génération de décadence ».
En ce qui concerne la gestion du personnel, là aussi Brigitte Dupuis se montre active : « il s’agit essentiellement de faire le ménage dans une mairie trop marquée par le passage de Michel Cosnier » analyse un élu sortant. D’un côté, de nouvelles têtes arrivent avec par exemple une ancienne membre des Jeunes Républicains, Mme Anaïs Debray qui a été embauchée comme chargée des affaires juridiques. Une nouvelle chargée des affaires culturelles est arrivée pour faire face au départ de la précédente, suscitant un certain étonnement car elle est titulaire d’un BTS tourisme, « pas spécialement approprié pour ce type de mission » juge un élu d’opposition. Par ailleurs, selon l’opposition, une colistière aurait été embauchée au Centre Communal d’Action Sociale, même si son nom n’apparaissait pas sur le tableau des effectifs aux dernières nouvelles, et un soutien de la liste de Mme Dupuis aurait été titularisée ATSEM dans une maternelle de la ville. On observe également des promotions express, comme par exemple M. Teddy Champeaux, chargé de services techniques, nommé Directeur Général Adjoint des services, sans avoir le concours de la catégorie A de la fonction publique territoriale, ce qui est du reste tout à fait légal.
Depuis l’automne 2020, on assiste aussi à ce qui est ressenti par certains agents comme une purge, avec par exemple la mise à disposition discrétionnaire de trois agents de Château-Renault au service de la communauté de communes, « manière de les éloigner », analyse un militant syndical. Le malaise est tel que le syndicat Force Ouvrière, bien implanté dans la localité, s’est saisi de la situation et a alerté les autorités de tutelle fin 2020 en parlant « de graves dysfonctionnements, de prises de décisions opaques et autoritaires, de changements forcés de services pour certains agents, de mal-être au travail et de risques psycho-sociaux, d’angoisses, craintes et démotivation, de départs, démissions et mises en disponibilité en forte augmentation, de jeu sur le statut des agents pour mettre la pression aux non-titulaires, de libertés prises avec les normes sanitaires, de mélange des genres avec des agents sommés de s’occuper du salage de parkings privés cet hiver ». Lorsque l’opposition – par la voix de Mme Brigitte Vengeon – veut soulever en Conseil Municipal la situation, Mme Dupuis n’autorise pas la prise de parole et affirme que « beaucoup d’agents vont très bien », alors même que les instances telles que le Comité Technique et le Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail ne sont pas réunies et, contrairement à la coutume, aucun élu d’opposition n’y siège afin de vérifier que les agents travaillent dans de bonnes conditions.

Parallèlement, Mme Dupuis a recours depuis le début de son mandat à des prestataires extérieurs dont le statut peut poser question. Tout d’abord, Mme Véronique S. [son nom a été retiré à sa demande après l’arrêt de ses prestations à la Mairie – NDLR], qui a une entreprise à Saint-Cyr-sur-Loire et qui se présente comme une professionnelle de l’écrit, travaillant régulièrement pour le magazine du Conseil Départemental 37, a touché 990 euros pour la vidéo de vœux de 2021 de Madame la Maire, 2900 euros pour du « soutien opérationnel » et 1350 euros pour la rédaction, la mise en page et la correction du magazine municipal d’une trentaine de pages. Interrogés sur cette dernière somme, des professionnels du secteur affirment que « Mme S. a très très bien négocié son contrat, dans la fourchette très haute pour ce type de prestation ». A noter qu’auparavant, c’est un agent du service communication – qui est toujours là et qui fait encore ce travail – et une élue qui rédigeaient le magazine, ce qui ne coûtait rien de plus au budget de Château-Renault… savoureux, pour une maire qui a fait campagne sur la « nécessité de faire des économies ».
Enfin, c’est le cas de M. Stéphane Chartier qui suscite le plus d’interrogations. Ce commercial dans des PME est aussi ancien correspondant pour la NR, ancien gérant d’une boîte de régie publicitaire liquidée il y a une dizaine d’années, ex-responsable du club de football et d’une radio associative à Château-Renault. M. Chartier facture désormais à la Mairie des « services d’audit, d’assistance, de conseil en communication et en stratégie » via Hum’Atitude, micro-entreprise montée avec le statut d’auto-entrepreneur en 2018, et cela représente des milliers d’euros depuis l’été 2020. Par ailleurs, Hum’Attitude semble n’exister que sur Facebook et Linked’In, sans trop d’actualités depuis l’été 2019, même si les ambitions sont là, en un mélange entre coaching et conseil : « je suis juste un support, un révélateur, un accélérateur, un aiguilleur, un déclencheur. C’est vous qui décider (sic) ! Pas moi ! (…) On va se poser, mettre des mots et des maux, sur les choses, envisager demain. (…) Chaque jour nous avons besoin d’un instant de plaisir, d’un moment de folie« . En tout cas, M. Stéphane Chartier est désormais omniprésent à la Mairie, il a présenté le Débat d’Orientation Budgétaire aux côtés de l’adjoint aux finances en février dernier en Conseil municipal et il participe régulièrement à des réunions et commissions avec des élus et administratifs. Quelques mois avant, il avait carrément représenté la Maire lors des cérémonies d’hommage à Samuel Paty le 2 novembre 2020. Interrogée sur le statut de M. Chartier, Brigitte Dupuis balaye les critiques d’un revers de main : elle garantit que des rapports d’activité et des propositions de réorganisation seront apportés dans les prochains mois. Tout est donc légal selon elle, elle peut embaucher à loisir deux assistants et comme les sommes en jeu sont inférieures à 90 000 euros par an, elle n’a pas à faire passer cela au vote du Conseil municipal.
En fait, des membres de l’opposition pensent qu’il est possible que Mme Dupuis, au lieu de recruter un agent territorial titulaire pour remplir la mission de directeur général des services (DGS) , loue les services privés de M. Chartier, pour exercer certains aspects de cette fonction. En effet, le précédent DGS avait signé une rupture conventionnelle avec le maire sortant au printemps 2020 et la procédure attendait l’aval définitif de la Préfecture. L’opposition s’est saisie de la question, considérant que Mme Dupuis gagnait du temps et de l’argent en n’embauchant pas un contractuel en bonne et due forme… et cette même opposition n’a pas oublié à quel point Stéphane Chartier avait participé à la campagne des municipales, très virulent sur les réseaux sociaux, en plus de multiplier des sorties humoristiques sexistes d’un goût très sûr sur sa page personnelle Facebook. Étonnés par les modalités de sa rémunération – la première facture de 1000 euros date de la période qui va du 29 juin au 17 juillet 2020, alors que Mme Dupuis n’est entrée en fonction que le 4 juillet – des élus de l’opposition ont saisi les services de contrôle de la légalité de la Préfecture, M. Chartier plaidant la simple étourderie dans la saisie des dates. Cette situation a été signalée aussi au Procureur de la République, qui a mandaté le groupement de gendarmerie pour des auditions.
[edit juillet 2021 : M. Stephane Chartier a fini par être embauché comme collaborateur de cabinet, malgré les interrogations et critiques de certains conseillers municipaux – NDLR]

Tout ceci a considérablement tendu les relations au sein du Conseil municipal, Mme Dupuis accusant l’opposition de faire de l’obstruction, l’adjoint Philippe Péano allant même jusqu’à la qualifier de « stupide » lors d’une prise de parole officielle en décembre dernier, déclenchant le dépôt de plainte pour injure à caractère public auprès du Procureur par le groupe d’opposition.
Du reste, des tensions apparaissent au sein de la majorité même. L’ancienne cheffe de l’opposition, Mme Chomienne a reçu une lettre anonyme à la suite de ses prises de position critiques au sujet du début de mandat de B. Dupuis. Deux conseillers municipaux de la majorité ont démissionné : la petite fille de Jean Delaneau, ancienne figure locale centriste, ainsi qu’une autre, sur fond de désaccords au sujet de sa rémunération en tant que déléguée. Fait très rare, lors du vote du budget, quatre membres de la majorité dont trois adjoints se sont abstenus. Des membres de la majorité ont même voté contre la vente de plusieurs voitures de la municipalité à un acheteur privé à 150 euros pièce, sans même parler des interrogations de la mise en location dans le parc privé de la maison qui servait d’office de tourisme et de local de gardiennage du camping municipal. Ambiance.
[edit juillet 2021 : d’autres adjoints ont quitté la majorité en formulant leurs critiques sur l’opacité du management et des choix politiques dans un courrier public – NDLR]
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Loin de tenter d’apaiser les tensions avec l’opposition et surtout les agents, Brigitte Dupuis pense d’abord à la suite, et notamment à sa réélection dans le canton de Château-Renault. Clef de voûte de cette campagne : Jean-Gérard Paumier, le tout puissant président du Conseil Départemental qui entend bien rester dans son fauteuil. M. Paumier multiplie les visites et les promesses comme s’il en pleuvait : 10 000 euros en plus pour la saison culturelle de Château-Renault, un rond-point, un terrain synthétique, la rénovation du collège, la rénovation d’une partie du parc de logement social de Val Touraine Habitat, des moutons pour l’entretien des espaces verts, une exposition autour du peintre local André Bauchant … bref, un véritable Père Noël de la droite des notables, et tout ça, sous le regard bienveillant de la Nouvelle République, très influente dans les territoires ruraux et auprès des personnes âgées, cibles de choix pour le prochain scrutin.
Bien sûr, il faudra continuer le combat syndical, la vigilance de l’opposition et rester attentifs aux suites des procédures judiciaires et administratives. Il faudra aussi construire une alternative crédible et solide pour les prochaines municipales, lorsque le temps des bilans sera venu. Mais le citoyen castelrenaudais possède un autre moyen d’action rapide et efficace : son bulletin. Et ça tombe bien, il y a justement l’élection départementale qui arrive à grands pas…
Une date initiale concernant la promesse de rond point est-elle connue??? Agent d’exploitation à la DDE 37 puis chef d’équipe à la DIR Nord-Ouest, je sais qu’entre le projet et le premier coup de pioche, il faut 10 ans de procédure.
Promettre un rond point est dans ce cas une promesse qui n’engage que ceux qui la croient.
Joël MIOT
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Bonjour Monsieur, je trouve que vous m’accordez bien trop d’importance. Ecrire est une liberté, je ne me prononcerais donc pas sur le fond et la forme de vos écrits. Toutefois le posture de journaliste suppose, il me semble, d’être suffisamment informé, bien informé, et fondé. Sur ce point, j’ai lu quelques errements et inexactitudes, et cela pourrait avoir une incidence sur le crédit que le lecteur donnerait à votre votre prose. Je souhaite, me concernant, vous apporter une information que vous avez sans doute omis de chercher correctement. En effet, je dispose bien d’une entité déclarée qui n’a pas de lien avec celle à laquelle vous faites référence. Déclarée le 1.10.2018, le SIRET de cette entité est le 39815169600042 avec le code APE 7022Z-Conseils pour les affaires et autres conseils de gestion. Comment croire, ou laisser croire que je puisse œuvrer sans déclaration ; ce n’est pas sérieux…
Si vous souhaitez échanger le cas échéant, je vous laisse mes coordonnées (06 73 90 80 05) ; cela pourrait me permettre par ailleurs de vous alimenter de quelques informations, voire de remettre certains éléments en ordre factuel. Je vous souhaite une belle journée. Stéphane Chartier
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Bonjour,
Oh, vous figurez dans un paragraphe, je ne pense pas avoir fait une fixation sur vous.
Néanmoins, je vous remercie pour votre message. J’avoue ma surprise car j’ai bel et bien cherché via le tribunal de commerce et des services Internet la nature et le nom de la boîte qui facturait, me gardant bien d’ailleurs de parler d’une quelconque infraction, n’etant pas Procureure. Si vous le pouvez, envoyez-moi un document prouvant vos dires à josephine.kalache@gmail.com et je rectifie dans l’instant, bien sûr. En ce qui concerne l’ordre factuel, je vous propose de répondre ici ou de me faire un mail et bien entendu, je partagerai fidèlement les propos pour que les lecteurs se fassent leur idée.
Je vous souhaite une belle journée aussi
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Re Bonjour Monsieur, Oh mais je n’ai pas évoqué de fixation sur ma personne, j’ai écrit sur le trop d’importance que vous m’accordez ; ce sont deux axes bien différents… Pour le reste, je vous transmets bien entendu un document rapidement, histoire que vous soyez « moins douteux ». Cordialement
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C’est Madame, mais merci !
Si c’est le document transmis via FB, c’est bon ! Je rectifie mon article dans les 24h
Je vous laisse exposer ici vos autres critiques, je les publie ci-dessous dans la transparence
Cordialement
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Bonjour Monsieur Chartier, c’est savoureux rétrospectivement vos cris d’orfraie, quand on sait que vous avez fini par être embauché après avoir facturé des dizaines de milliers d’euros avec votre micro-entreprise.
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J’ai relu votre article corrigé. Je tenais à vous dire que je salue votre honnêteté, la modification et la précision des mises à jour, ainsi que la possibilité du droit de reponse des personnes citées. Cela dit, je ne fait pas partie de la majorité actuelle, j’ai plutôt soutenu la campagne de M. Boumaraf, car les motivations politiciennes de la liste de Mme Dupuis ne correspondaient pas à ma vision d’une politique municipale enrichissante pour notre ville.
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Merci Joséphine pour cet article qui nous donne une information sur Chateau-Renault bien documentée non disponible par ailleurs.
On attend aussi la suite de l’article sur les élections régionales avec le sondage Ipsos pour France Bleu!
A suivre donc !
Mais ceux qui , à gauche, ont manifesté agressivité et mépris à l’égard de Joséphine , devrait adopter un profil bas, non ?
Le jeu destructeur de la désunion de la gauche ne peut sans doute plus etre arrêté.
Mais si le RN finissait par l’emporter, à l’heure du bilan le dimanche 27 juin au soir, nous n’aurions plus que nos yeux pour pleurer !
JPC
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