Tours Métropole Val de Loire à gauche en 2026 ? Episode 1 : récupérer Fondettes.

Alors que Tours Métropole végète depuis des mois, empêtrée dans des dysfonctionnements managériaux, dans le discrédit d'une partie de ses élus pris dans des affaires judiciaires et dans un déni de représentativité, la majorité de gauche et écologiste élue à la Ville de Tours en 2020 n'ayant aucun poste exécutif, il est temps de repenser la stratégie pour sortir de l'impasse. La droite Augis-Briand entretient le mythe de la cogestion et de « la métropole des maires » dans laquelle les édiles, redevenus notables du Second Empire, s’entendraient politiquement entre gens de bonne compagnie autour d'un réjouissant repas, à chacun sa piscine, son local technique ou sa passerelle sur la Loire et tout le monde est content avant même de passer au dessert. De son côté, la gauche souffre encore d'un impensé autour de la stratégie à adopter pour la suite, l'ombre de Jean Germain planant encore sur une partie des élus tentés par une gestion à la papa de la métropole. L'objet de cette série d'articles qui commence donc aujourd'hui est de faire l'état des lieux de la gauche et de l'écologie dans chaque commune de la métropole et d'évaluer le chemin qu'il reste à parcourir pour construire une véritable majorité métropolitaine de gauche, avec des espaces de discussion et l'espoir d'un programme commun clair à présenter aux électeurs de toute la métropole en 2026. C'est une question de démocratie et d'urgence, écologique et sociale.