Tours Métropole Val de Loire à gauche en 2026 ? Episode 1 : récupérer Fondettes.

Alors que Tours Métropole végète depuis des mois, empêtrée dans des dysfonctionnements managériaux, dans le discrédit d’une partie de ses élus pris dans des affaires judiciaires et dans un déni de représentativité, la majorité de gauche et écologiste élue à la Ville de Tours en 2020 n’ayant aucun poste exécutif, il est temps de repenser la stratégie pour sortir de l’impasse. La droite Augis-Briand entretient le mythe de la cogestion et de « la métropole des maires » dans laquelle les édiles, redevenus notables du Second Empire, s’entendraient politiquement entre gens de bonne compagnie autour d’un réjouissant repas, à chacun sa piscine, son local technique ou sa passerelle sur la Loire et tout le monde est content avant même de passer au dessert.

De son côté, la gauche souffre encore d’un impensé autour de la stratégie à adopter pour la suite, l’ombre de Jean Germain planant encore sur une partie des élus tentés par une gestion à la papa de la métropole. L’objet de cette série d’articles qui commence donc aujourd’hui est de faire l’état des lieux de la gauche et de l’écologie dans chaque commune de la métropole et d’évaluer le chemin qu’il reste à parcourir pour construire une véritable majorité métropolitaine de gauche, avec des espaces de discussion et l’espoir d’un programme commun clair à présenter aux électeurs de toute la métropole en 2026. C’est une question de démocratie et d’urgence, écologique et sociale.

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Fondettes, charmante bourgade sise à l’ouest de Tours, le long de la rive nord de la Loire, est enchâssée entre les très huppées Saint-Cyr-sur-Loire et la Membrolle-sur-Choisille. Comptant depuis une dizaine d’années une population stable – autour de 10 000 âmes – la petite ville a pourtant connu un doublement du nombre de ses habitants entre 1980 et 2010, bénéficiant à plein du vaste mouvement de périurbanisation, recevant essentiellement des ménages plutôt aisés qui privilégient le modèle de l’habitat pavillonnaire avec jardin, quittant les appartements du centre-ville de Tours ou de Paris, chers et dans un environnement de plus en plus pollué et saturé. Et il est vrai que l’étendue importante de la commune de Fondettes et son patrimoine naturel classé et protégé ont été des atouts pour attirer les classes moyennes supérieures. En témoignent d’ailleurs les statistiques sociologiques de Fondettes : le revenu fiscal annuel médian est supérieur de 50% par rapport à la moyenne nationale, le taux de pauvreté est quatre fois inférieur à la moyenne nationale et 75 % des ménages sont propriétaires de leur logement, un chiffre très nettement au-dessus de la moyenne également. Sans surprise, les plus de 50 ans sont sur-représentés à Fondettes et du reste, la structure sociologique de la population s’est stabilisée depuis dix ans, notamment par manque de terrains à bâtir et par la hausse des prix. Par exemple, seul un tiers des demandes de logements sociaux a pu être satisfaite, à cause de la distorsion entre l’offre et les besoins.

Pendant longtemps, dans le sillage de son passé rural, Fondettes a été un fief de la droite RPR avec M. Jean Roux, maire pendant plus de vingt ans de 1971 à 1993. Mais les évolutions sociologiques dues à l’arrivée de nouvelles catégories de population ont rebattu les cartes et s’en est suivi une période d’alternances à la tête de la commune : M. Joseph Masbernat du Parti Socialiste de 1995 à 2001 puis M. Michel Pasquier du RPR de 2001 à 2008 et enfin M. Gérard Garrido, divers gauche, de 2008 à 2014. Les municipales de 2014 ont été décisives à Fondettes, avec des élections mouvementées, M. Garrido ayant essuyé de nombreuses critiques pendant son mandat et se retrouvant avec une liste dissidente issue de sa propre majorité. De son côté, l’UMP se déchirait avec l’investiture d’un petit jeune qui monte – M. Cédric De Oliveira -, ce qui déplaisait fortement à l’arrière-garde qui entendait récupérer les clefs de la mairie en profitant des divisions de la gauche. En tout cas, à l’issue d’une triangulaire, c’est bien Cédric de Oliveira qui est élu à 27 ans, faisant de lui le plus jeune maire du département. Force est de constater que M. De Oliveira aura réussi le tour de force de s’ancrer durablement dans le paysage local et il sera en 2020 le premier maire sortant réélu à Fondettes depuis… Jean Roux dans les années 1980, et ce de manière triomphale, au premier tour, avec presque 80% des voix.

Ces municipales de 2020 ont aussi laissé des traces dans la gauche locale, empêtrée dans les divisions depuis dix ans et incapable de définir une ligne politique et d’intégrer les populations arrivées dans la commune, notamment les jeunes ménages diplômés, qui auraient pu et dû constituer une base électorale solide. Au lieu de cela, Fondettes aura plutôt été une version miniature de tout ce qui ne va pas à gauche depuis des années, notamment avec des barons socialistes à l’ancienne qui entendaient tout contrôler, sourds aux critiques que traversait le parti depuis 2005 avec la crise nouée autour du Traité pour la Constitution Européenne et plus encore après les déboires du mandat de François Hollande et de sa drôle de ligne politique de 2012 à 2017. Résultat ? En 2020, il ne restait plus grand volontaire pour constituer une liste afin de proposer un projet alternatif à celui de Cédric De Oliveira. S’organise alors un attelage hétéroclite de quelques écologistes définis comme apolitiques, de quelques membres du comité local LREM qui n’avaient pas le soutien du national et de quelques notables locaux plus ou moins liés au parti socialiste. C’est M. Charles Girardin qui est désigné tête de liste, lui qui est issu de l’écologie centriste et qui était à l’époque membre de la majorité de M. François Bonneau au Conseil Régional, ce dernier aimant à recruter des écologistes hors EELV afin d’affaiblir le parti vert qui se présente souvent de manière autonome au premier tour des élections régionales. En tout cas, la campagne des municipales est loupée, la dynamique n’est pas là, les tensions internes sont fortes et aboutissent même à pousser vers la sortie certaines personnalités issues du PS et un peu trop Macron-compatibles. Pire, tout de même élu conseiller municipal d’opposition, Charles Girardin démissionne quelques semaines plus tard, préférant visiblement se consacrer aux régionales de 2021. Pas de chance, il finira par être évincé de la liste de François Bonneau au deuxième tour, probablement sacrifié sur l’autel de la fusion de la liste avec celle d’EELV menée par M. Charles Fournier. Épilogue de cette guérilla écologiste, Charles Girardin se présentera aux législatives de 2022 sur la circonscription où se trouve Fondettes, clairement pour affaiblir la candidate de la Nupes, et incroyable hasard, sa fille, Mme Inès Laurent, totalement novice en politique et sans presque faire campagne se présentera sur la circonscription de Tours Centre, celle où le candidat de la Nupes n’est autre que… Charles Fournier. Ambiance.

En tout cas, à Fondettes, l’opposition municipale a encore essuyé des démissions et malgré le fait de ne compter que trois membres, elle a réussi à se diviser, certains ex-LREM préparant déjà une liste pour 2026, semble-t-il…

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Pendant ce temps, M. De Oliveira déroule sa politique et sa communication de manière limpide. Jeune, dynamique, élégant, homme de la situation, à l’écoute, il affirme son image de travailleur infatigable, calepin à la main chaque dimanche pour sillonner la commune et noter ce qui ne va pas pour la réunion du lundi matin, ouvrant une ligne téléphonique spéciale appelée « Allo M. le Maire ? » pour répondre aux questions de ses administrés. Présent aux rentrées avec les enfants, aux repas de fin d’année avec les seniors, il se pique également de culture populaire, faisant la promotion du cirque, quitte à se mettre à dos quelques associations de défense des animaux. LR ayant pris ses distances avec le parti, De Oliveira se définit comme gaulliste social, proche d’un François Baroin. Issu d’un milieu populaire, il joue sur le fait d’être un homme de terrain qui n’est pas passé par la case des grandes écoles. Macron-compatible, ayant travaillé à un moment pour la société Bouygues, il aime à adosser la figure du Maire à celle du chef d’entreprise, efficace, porteur de la culture de l’évaluation, mais attention, avec un souci pour le social, lui qui se dit très sensible à l’injustice. Bref, un personnage tout en rondeur, accessible et consensuel, ce que prouve d’ailleurs sa capacité à naviguer entre les différentes familles de la droite locale, réalisant le tour de force d’être proche à la fois de M. Philippe Briand, longtemps député-maire de la voisine Saint-Cyr-sur-Loire et président de Tours métropole jusqu’en 2020 et de M. Jean-Gérard Paumier, patron du Conseil Départemental d’Indre-et-Loire, ancien maire de Saint-Avertin, autre bourg huppé de l’agglomération.

Cédric De Oliveira à son bureau

Mais Cédric de Oliveira possède également une solide réputation d’homme ambitieux et très habile, sachant être patient, qualité des plus utiles dans nos contrées. Petit à petit, il parfait sa position. Peu après son élection en 2014, il est désigné par Philippe Briand comme Vice-Président de Tours Métropole en charge des équipements. Il entre bientôt au cabinet du président du conseil départemental à la faveur de l’élection de Jean-Gérard Paumier en 2016. En 2017, Cédric De Oliveira devient le président de l’Association des Maires d’Indre-et-Loire, poste stratégique qui lui permet de développer son réseau dans tout le département. Après sa réélection à Fondettes en 2020, il prend à Tours Métropole la Vice-Présidence en charge des pôles de proximité, du contrat régional de solidarité territorial, des équipements culturels et de la communication. En 2021, il se présente aux élections départementales sur le canton Fondettes-Saint-Cyr avec l’adoubement de Philippe Briand et il est largement élu, devenant président du groupe de la majorité à l’assemblée départementale et président de la commission tourisme, culture, sports et vie associative. Il est également statutairement administrateur de quelques structures, en lien avec ses mandats, déclarant à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique des revenus supérieurs à 5 000 euros nets mensuels en 2020. En tout cas, à 35 ans, le voilà bien installé dans le paysage local, solidement ancré à Fondettes, ce qui pourrait bien lui servir de marche pied pour la suite. Président du Conseil Départemental quand M. Paumier prendra sa retraite ? Président de la métropole en 2026 ? Député ou Sénateur ? Les paris sont ouverts, mais rien ne presse pour l’instant, l’avenir dure longtemps.

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Dans ce contexte bien morose pour la gauche locale, on assiste depuis quelques semaines à de nouvelles initiatives, notamment avec la volonté de construire un projet citoyen et participatif, clairement ancré à gauche et dans l’écologie, sans ambiguïtés en ce qui concerne LREM. Les organisateurs entendent prendre exemple sur les Cogitations Citoyennes, le groupe de réflexion monté par Emmanuel Denis à Tours avant les municipales de 2020 et qui a permis de mobiliser au-delà des militants habituels et d’insuffler une véritable dynamique à la campagne qui a suivi, associant également des partis pour une large coalition.

Les quelques personnes qui travaillent à ce collectif entendent porter un projet véritablement alternatif à la politique menée par Cédric de Oliveira, en s’appuyant notamment sur un de ses principaux angles morts, l’écologie.

Ainsi, les projets immobiliers portés par monsieur le Maire sont dans le collimateur de ses opposants. Par exemple, l’Arboretum de la Pérée et son projet corollaire de « résidence sécurisée de 50 logements avec de la domotique » confié à Bouygues Immobilier qui s’est porté acquéreur du terrain sur lequel était bâti l’ancien local technique du service entretien de la ville, acquis pour un gros million d’euros. Des opposants au projet s’offusquent du caractère fade et convenu de l’Arboretum, de son coût élevé et du fait qu’il participera à enchérir les prix de l’immobilier dans la zone, alors que selon eux, de nombreux autres espaces véritablement naturels auraient pu être valorisés. A la lecture de la communication municipale à ce sujet, on ne peut que saluer la débauche d’éléments de langage qui fleurent bon le green-washing : fond vert, photos d’oiseaux, statues d’écureuils et mots-clefs comme biodiversité, patrimoine, vivre ensemble et palette végétale parsèment les documents édités pour la population.

Les opposants s’inquiètent également de la question de la pollution des sols sur l’ancien site du local technique, même si, les commerciaux de Bouygues se veulent rassurants quant à la dépollution à venir.

Cela étant dit, il est vrai que le projet est tout de même à forte connotation sociale avec 30 logements vendus en accession à la propriété et 20 logements à loyers modérés fléchés vers des retraités aux pensions modestes, ce dont toute personne de gauche pourrait se réjouir. Mais bon, il est vrai aussi que la commune ne compte que 8% de logements locatifs sociaux dans son parc immobilier et que les surfaces disponibles pour bâtir se font rares, si bien que la promesse de M. De Oliveira de tenir les engagements de 30% de logements sociaux dans les nouvelles opérations de promotion immobilière ne devraient pas avoir une grande influence sur la sociologie de Fondettes et son orientation très classes moyennes supérieures. Et, renseignement pris, il se trouve que la communication municipale au sujet de la Pérée omet de préciser que le projet comporte également deux opérations purement privées de construction de 32 logements modestement appelées Les Villas de la Pérée et Les Logis de la Pérée, allant de 265 000 à 529 000 euros. Je ne résiste pas à l’envie de vous partager la prose de Bouygues, à la fibre incontestablement moins sociale que la majorité municipale :

A noter d’ailleurs que l’ancien corps de ferme réhabilité et comportant une crèche privée, une piscine couverte et une salle polyvalente sera accessible non seulement aux habitants de la résidence intergénérationnelle mais également aux heureux propriétaires des logis et villas de la Pérée. Sympa.

Les opposants notent d’ailleurs que ce n’est pas le seul projet immobilier de Bouygues à Fondettes en ce moment. Depuis peu, et après un bal incessant de camions-benne pour évacuer des quantités impressionnantes de terre – au diable le coteau -, on voit se préparer un gros chantier à l’emplacement de l’ancienne école privée Notre Dame, rue du chanoine Carlotti. Il s’agit d’un ensemble de 44 logements dont 14 à portée sociale. Sans trop d’infos sur ces derniers, la plaquette de présentation de Bouygues se montre plus disserte sur la partie privée, appelée Parc de Chantelouze, avec ses logements vendus entre 469 000 et 659 000 euros. Comme dirait Georges Clooney, what else ?

En centre-ville, deux autres projets sortent également de terre en ce moment. C’est le cas de La Villa des Lys, porté par Ataraxia, à deux pas de la Mairie. Cette fois, le projet ne comporte pas de logements sociaux mais plutôt « un ensemble harmonieux d’appartements neufs du T2 au T5 et de maisons T4 en coeur de ville, proche des commerces et services à moins de 15 minutes du centre-ville de Tours. Une résidence à taille humaine bénéficiant de matériaux nobles et d’une qualité architecturale respectueuse du patrimoine fondettois. Des appartements conçus avec de larges baies, laissant pénétrer une lumière généreuse, prolongent l’espace de vie vers l’extérieur (terrasse ou balcon). Cuisine aménagée incluse, stationnement privatif sécurisé. Prestations Ataraxia Signature : des matériaux et équipements soigneusement sélectionnés, gages de qualité », le tout allant de 268 500 à 525 000 euros. A la vue du plan et du chantier en cours on peut d’ailleurs s’interroger sur le manque de végétation du projet, alors même que le rapport de l’Agence d’Urbanisme de l’agglomération de Tours (ATU) de juillet 2020 mettait déjà en évidence que Fondettes était une ville sujette à voir se développer les îlots de chaleur en été, dépassant souvent les 40° en surface, et on ne parle même pas des canicules et de leur probable multiplication à l’avenir. Pourtant, c’est bel et bien par une végétalisation massive y compris des sols que l’on pourra atténuer les effets déjà notables du réchauffement climatique.

Enfin, également non loin de la Mairie, c’est le Groupe Gambetta qui avance sur son projet, là aussi très minéral, comprenant 45 logements dont 14 maisons qui sont éligibles à un programme de prêt social pour l’accession à la propriété (PSLA), les prix variant de 118 000 à 630 000 euros sur l’ensemble des habitations proposées Du reste, un connaisseur des questions de logement précise que « le PSLA n’a de social que le nom. En réalité, on peut parler d’accession à la propriété à prix encadré, mais ce n’est pas comparable aux autres dispositifs PLAI, PLUS ou PLS, adaptés aux situation de précarité sociale ou de faibles revenus ».

En tout cas, le programme comporte deux projets, la résidence de Beaumont et la résidence de l’Ardoisière : « grâce aux nombreuses ouvertures, les appartements de la résidence captent la lumière dès les premières lueurs du matin et cela jusqu’au soir. Bien agencés, tous s’ouvrent vers l’extérieur par de belles terrasses ou rez-de-jardin. Véritable espace à vivre, tourné vers la nature environnante, vous vous laisserez surprendre par cet ensemble harmonieux à deux pas de Tours » apprend-on sur le site. La documentation promotionnelle que je me suis procurée laisse peu de doutes sur la cible de ces projets et sa dimension sociale disons toute relative.

Notons tout de même également il y a quelques jours, le lancement du programme socio-médical de Tours Habitat, le Hameau de la Thibaudière, qui propose « une offre d’habitat inclusif autonome est au cœur du projet qui s’adresse à un public de personnes âgées souffrant d’une maladie neurodégénérative et de troubles cognitifs et également à des personnes handicapées souffrant de déficiences intellectuelles » et ce pour 85 personnes.

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Trop tôt pour parler des municipales de 2026 direz-vous, et ce alors qu’on sort d’une longue séquence politique ? Peut-être, mais il faut bien considérer ce qui se joue ici, aussi bien à Fondettes qu’à Tours Métropole : la droite continue de refuser de prendre la mesure de la crise écologique qui a déjà commencé, sans même parler de l’explosion des inégalités et de la concentration de populations vulnérables dans quelques quartiers et communes. Signe de cet entêtement, l’attitude méprisante de la majorité de M. Frédéric Augis, refusant le dialogue ce lundi 14 novembre lorsque des activistes ont interrompu la séance du conseil métropolitain pour protester contre le maintien sous perfusion de l’aéroport de Tours. Mais au-delà de cette partie émergée de l’iceberg, il faut comprendre que la droite d’Augis et de Briand est aux abois et panique à l’idée que sa très courte majorité tombe en 2026, offrant alors à la gauche et à l’écologie de véritables moyens d’action une fois aux manettes de la Métropole. Et d’ici là, il est évident que tout sera bon pour mettre des bâtons dans les roues d’Emmanuel Denis afin de l’empêcher de mener à bien ses projets, asséchant les finances de la Ville de Tours et noircissant ainsi son bilan s’il entend se présenter de nouveau.

Veut-on véritablement une métropole du green-washing et des inégalités sociales dans laquelle Saint-Pierre des Corps et Tours offrent plus de 25% de leur parc en logement social alors que Fondettes, Saint Avertin, Saint Cyr ou Rochecorbon arrivent péniblement à 10%, renforçant les distorsions spatiales ?

Si la réponse est non, alors, il n’y a pas d’autre solution, il faut commencer à construire l’alternative dans chaque commune de la métropole afin de prendre la métropole en 2026 et enfin passer la vitesse supérieure. Et cela commence aussi à Fondettes, en s’investissant dans le processus citoyen dans lequel tout reste à écrire.

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Pour plus d’informations et participer aux premières réunions, écrivez à : gauchefondettoise@gmail.com

5 commentaires sur “Tours Métropole Val de Loire à gauche en 2026 ? Episode 1 : récupérer Fondettes.

  1. Voila une serie d’articles qui s’annonce passionnante! On attend déjà le prochain article. Il sera interessant en complement de la problematique immobiliere et des choix politiques , de traiter le sujets des mobilités. Situation actuelle , projets des differents elus ou futurs candiadats. La remise en service de l’arret Fondettes-St Cyr, gare SNCF située sur le tronc commun des lignes du Mans et Vendôme est un bel exercice de cooperation pour les communes, la Metropole et la Region. En garant son vehicule a la gare de Fondettes-St Cyr on rejoindrait la gare de Tours en 7 minutes par le mode le plus écologique qui soit, le train. Beau projet non? Qu’en dit le maire actuel et ceux qui aimeraient prendre sa place?
    JPC

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  2. Bonsoir,
    je suis une des personnes, conseiller municipal mis en cause dans cet article : Sylvain Magnier.

    Je ne suis pas macroniste come vous l’indiquez (démission de LREM depuis quelques temps) .
    Cédric de Oliveira a pour suivi en justice en diffamation l’association Agir pour Fondettes parce que nous avions dénoncé le projet de la Pérrée dès 2018. Cédric de Oliveira a perdu son procès le 29 juillet 2021.

    Ce qui m’exaspère, c’est d’entendre des leçons de beaucoup de personnes qui ne me connaissent pas.

    Bien entendu, je serai disponible pour répondre à vos questions, bonne journée.
    Sylvain Magnier

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    1. Bonjour,

      Très bien, je prends bonne note de votre remarque mais je ne vous ai pas cité et il est bien précisé que le groupe d’opposition constitué compte des ex-macronistes.

      Je vous invite à préciser ici les éléments que vous voudriez approfondir autour des thématiques de l’article.

      Bonne journée à vous

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    2. Tout un poème ce Monsieur Magnier ! il a trahit la gauche à plusieurs reprises, je confirme il n’est plus membre de LREM, il a fait l’objet d’une exclusion du groupe de Fondettes, forcément il pratique l’ambiguïté en permanence.
      il n’aide pas la gauche avec des sornettes, il oublie de dire qu’il à été mis en examen par la justice pour l’affaire de la pérrée, pire encore il a voulu des dommages et intérêts qu’il n’a jamais obtenu, il a même payé ses frais d’avocat… il se ridiculise totalement, vivement que la gauche se débarrasse de lui, il est responsable de notre échec depuis des années !

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