Alertes sur la situation des Gens du Voyage en Indre-et-Loire

Parmi les discrètes victimes collatérales du départ de la Préfète Marie Lajus en décembre dernier – limogée par le ministère de l'Intérieur sous la pression de quelques élus locaux issus de la majorité et de la droite rurale –, on trouve les populations les plus fragiles qui avaient bénéficié du virage social opéré par cette haute fonctionnaire depuis plus de deux ans. Et sans surprise, ce sont les gens du voyage qui se retrouvent désormais dans une situation alarmante. Mme Lajus s'était en effet donné pour priorité d'accélérer la mise en conformité du plan départemental d'accueil des gens du voyage, perpétuellement à la traîne depuis 20 ans, n'offrant que 2/3 des places imposées pourtant par la loi. Ceci, sans même parler de la qualité des aires d'accueil, 25 sur 27 étant considérées comme indignes, enclavées, polluées, isolées et vétustes. Pire, la principale aire de Tours Métropole située à Saint-Pierre-des-Corps, construite sur une décharge sauvage en 2000, pourrait bien devenir le nouveau scandale sanitaire et environnemental à gérer pour un exécutif métropolitain déjà bien affaibli. Mais depuis que le Préfet Patrice Latron, ex-officier parachutiste coulant des jours heureux au cabinet du ministère des anciens combattants, a été bombardé en Indre-et-Loire pour rassurer les notables locaux, les bonnes vieilles habitudes semblent reprendre de plus belle.

Fractures profondes au Parti Socialiste en région Centre Val-de-Loire

La crise au PS montre des fractures profondes dans le parti en Région Centre. Fracture générationnelle, mais pas que. Voici un billet à ce sujet, après des discussions avec des ténors socialistes d'Indre-et-Loire et du Loiret où les résultats sont diamétralement opposés. Voici mon billet sur Magcentre

Tours Métropole Val de Loire à gauche en 2026 ? Episode 1 : récupérer Fondettes.

Alors que Tours Métropole végète depuis des mois, empêtrée dans des dysfonctionnements managériaux, dans le discrédit d'une partie de ses élus pris dans des affaires judiciaires et dans un déni de représentativité, la majorité de gauche et écologiste élue à la Ville de Tours en 2020 n'ayant aucun poste exécutif, il est temps de repenser la stratégie pour sortir de l'impasse. La droite Augis-Briand entretient le mythe de la cogestion et de « la métropole des maires » dans laquelle les édiles, redevenus notables du Second Empire, s’entendraient politiquement entre gens de bonne compagnie autour d'un réjouissant repas, à chacun sa piscine, son local technique ou sa passerelle sur la Loire et tout le monde est content avant même de passer au dessert. De son côté, la gauche souffre encore d'un impensé autour de la stratégie à adopter pour la suite, l'ombre de Jean Germain planant encore sur une partie des élus tentés par une gestion à la papa de la métropole. L'objet de cette série d'articles qui commence donc aujourd'hui est de faire l'état des lieux de la gauche et de l'écologie dans chaque commune de la métropole et d'évaluer le chemin qu'il reste à parcourir pour construire une véritable majorité métropolitaine de gauche, avec des espaces de discussion et l'espoir d'un programme commun clair à présenter aux électeurs de toute la métropole en 2026. C'est une question de démocratie et d'urgence, écologique et sociale.

Le billet de Joséphine #3 : ce qui se joue après les législatives

Édouard Philippe sort de son entretien avec Macron et la stratégie proposée est simple : construire une large coalition des modérés contre les extrêmes, avec EELV, le PS, le Modem, LREM, Horizons, UDI, LR et quelques sans-étiquette. Chaque parti pèsera dans l’accord à hauteur de son nombre de députés et chaque parti devra montrer patte blanche en abandonnant une réforme emblématique, en signe de bonne volonté.

Malaise à Amboise : Thierry Boutard sous le feu des critiques

Élu maire d'Amboise et de sa communauté de communes à l'été 2020, Thierry Boutard affronte depuis peu une vague de contestations sans précédent : opposition, agents municipaux, collaborateurs et maintenant élus de sa majorité alertent sur les dérives dans la pratique du pouvoir du premier édile.

Des nouvelles de la droite tourangelle, en léger différé de la commission d’investiture départementale LR

Samedi dernier, en toute discrétion, avait lieu la commission départementale d'investiture des Républicains de Touraine, lors de laquelle quelques notables locaux désignés un peu à la manière de grands électeurs ont évalué les candidats du parti qui entendent briguer la députation en juin prochain. A la fin de cette subtile cuisine, des noms sont proposés à la commission nationale d'investiture qui est la seule souveraine pour désigner ceux qui porteront les couleurs LR aux législatives.

Tours Métropole à droite toute : l’exemple de Sébastien Marais

Pour cette deuxième livraison de portraits des membres du nouvel exécutif de Tours Métropole, on s'intéressera à Sébastien Marais. Le maire controversé de la petite commune de la Membrolle-sur-Choisille devenu vice-président presque par hasard en 2020 et confirmé cet été dans ses fonctions par le tandem Augis-Briand est en charge à la métropole du dossier explosif de l'accueil des gens du voyage. Qui est ce jeune élu qui a commencé la politique il y a moins de dix ans ? Que nous dit sa nomination des stratégies et orientations politiques de la majorité de droite à la métropole ? Quelles sont les perspectives politiques sur les questions liées aux gens du voyage ?